Risque automobile : instaurez une politique de prévention routière
Depuis 2017, les entreprises sont obligées de divulguer le nom des salariés en infraction routière. Pour réduire les risques d’accidents, mettez en place une politique de prévention dans votre entreprise.

Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises sont tenues de divulguer le nom des salariés qui ont commis une infraction routière avec un véhicule professionnel. Pour Jean-Luc Meusburger, ingénieur-prévention chez Verspieren, c’est l’occasion pour les entreprises de mettre en place une nouvelle culture du véhicule professionnel, et réduire la sinistralité. Une tendance qui gagne du terrain auprès des entreprises, au vu de ses résultats dès la première année et des économies qu’elles engendrent.
« Les entreprises doivent envoyer les bons signaux à leurs salariés. En mettant en place une politique de prévention du risque automobile, cohérente et suivie, elles montrent qu’elles accordent de l’importance à la sécurité de leurs collaborateurs mais qu’en même temps, elles tiennent à respecter leurs obligations en matière de Code du travail », analyse Jean-Luc Meusburger, ingénieur-prévention chez Verspieren. « Les mesures au coup par coup ne sont pas efficaces, car elles ne permettent pas aux salariés de se sentir concernés ». Spécialiste en prévention du risque automobile, Verspieren peut vous aider à définir et mettre en place une politique dans votre entreprise.
Des actions dès la mise à disposition du véhicule
Lorsqu'il met à la disposition d'un collaborateur les clefs d'une voiture, l'employeur doit vérifier, à l'instar d'un loueur de voiture, que son permis de conduire est valide. Contrairement aux entreprises qui se contentent d'une déclaration sur l'honneur, nous recommandons de demander à voir le permis, pour ne laisser aucune incertitude, ni sentiment d’impunité.
La remise des clés a tout intérêt à être contractualisée, en faisant signer au collaborateur une charte du conducteur, dans laquelle il s'engage à respecter le Code de la route, à informer l'entreprise s'il perd des points de permis, etc.
Formation continue et gestion des accidents
De nombreuses bonnes pratiques peuvent être instaurées dans l'entreprise : proposer aux salariés des modules d’e-learning ou des tests de Code de la route au moment du renouvellement du véhicule, inciter à télécharger l'application Mode conduite proposée par la Sécurité routière... L’objectif est d’améliorer le comportement des salariés au volant, de façon régulière.
Après un accident, il est essentiel de réaliser un débriefing avec le conducteur pour analyser ses causes et voir si éventuellement il a besoin d'une remise à niveau. Cela permettra à l'employeur de lui proposer éventuellement un stage de récupération de points, financé par les contrats que Verspieren met en place pour ses clients.
Une efficacité redoutable, dès la première année
Ces politiques de prévention sont très efficaces, c'est même la raison de leur succès. La première année, les entreprises parviennent en général à réduire la sinistralité de 15 à 20 %. Et au total, une telle politique peut se traduire par une baisse de 20 à 30 % des sinistres et bien entendu cela influence énormément le coût de l'assurance…